Laine : Nous obtenons la laine grâce aux moutons qui sont tondus selon des cycles réguliers. La laine influence et favorise le climat ambiant des pièces par son comportement électrostatique. Comme cela fonctionne-t-il ? La laine est hygroscopique, ce qui fait que chaque fibre de laine peut absorber jusqu’à 40 pour cent de son propre poids, et cela sans avoir l’air humide ou mouillé à l’extérieur.
Soie : La soie nous vient des vers à soie. Ou pour être plus précis, nous devons beaucoup aux chrysalides de ces petits animaux assidus, composés de fins fils de soie, et qui sont ensuite enroulés avec précaution à la main. Parmi les fibres naturelles, la soie est le seul « filament » (fibre discontinue) que l’on puisse trouver dans la nature. Ce matériau naturel indiciblement précieux est non seulement utilisé dans l’industrie textile, mais également dans la réalisation de tapis très fins noués à la main.
Poil animal : Les tapis en poils peuvent avoir différentes origines. Ces poils nous permettant de fabriquer de si beaux tapis peuvent provenir de chameaux, de chèvres ou encore de quelques races de bovins.
Noix de coco : Le fruit tant apprécié du cocotier n’est pas le seul atout de cette plante. Les fibres de coco que nous connaissons proviennent du péricarpe de fruits encore verts et sont ensuite transformées en fil. À l’origine, le fil issu des fibres de coco était transformé en cordes et en nattes. Et la fabrication de tapis n’en est pas très éloignée. Ce matériau très robuste est parfait pour être utilisé comme revêtement de sol. Les cocotiers craignant beaucoup le froid, ces derniers poussent surtout dans les pays tropicaux et subtropicaux. Les pionniers de cette utilisation sont donc l’Inde, l’Indonésie, le Sri Lanka, l’Amérique du Sud et certains territoires en Afrique.
Jute : La jute est une sorte d’arbuste, une herbe – une plante annuelle pouvant mesurer plus de 3 mètres. Cette plante est originaire du bassin méditerranéen et elle fut amenée de là jusqu’en Asie, en Inde et au Pakistan. La jute nécessite de se trouver dans un environnement tropical, humide pour pouvoir grandir et prospérer. Il est important de savoir que les fruits de la jute sont considérés comme du poison. Les tiges sont brisées après la récolte, elle sont nettoyées et ensuite transformées en fil. La jute elle-même est très robuste et est non seulement utilisée pour les tapis mais aussi comme matériau de support, comme chaîne de remplissage de tissu et comme support pour le linoléum.
Sisal : Le sisal est tiré de l’agave et comme beaucoup d’autres fibres naturelles, il est transformé en fil. La fibre est extrêmement résistante à l’usure et est souvent travaillée pour les tapis à tissage à plat et pour les paillassons. Leur grande capacité d’absorption de l’eau permet aux tapis en sisal d’être parfaits pour les cuisines, les entrées et les terrasses ou balcons.
Coton : Les tapis tissés sont de préférence fabriqués en coton. La raison est simple et tient à l’incroyable résistance de sa fibre. Cette dernière est obtenue à partir d’un cotonnier. Après la récolte du coton, ce dernier est comprimé et traité dans des filatures.
Liège : Le liège est décrit en botanique comme la couche (couche cellulaire) entre l’arbre et l’écorce – également appelé « Phellem ». Le liège tel que nous le connaissons provient d’un chêne spécifique, le chêne-liège. Et bien que le liège soit tiré d’un arbre asiatique, du « chêne-liège Amur », le plus grand producteur de liège est le Portugal. En revêtement de sol, le liège offre des avantages, comme une grande élasticité possible grâce aux cellules mortes remplies d’air. Le liège est de plus un véritable talent naturel en matière de durabilité. D’une durée de vie extrêmement longue au vu du matériau résistant à l’usure, le liège est de plus un véritable talent naturel en matière de durabilité. Cela débute déjà avec l’extraction du matériau, le chêne-liège ne tombant pas mais étant simplement pelé, et le liège est biodégradable.